Même les araignées dansent – Printemps de la danse – Montpellier

Cette nouvelle création d’Anne Lopez est dédiée à sa mère, partie en laissant un vide abyssal dans sa vie. Trois ans après sa disparition, la chorégraphe tente de transformer ce séisme personnel en acte de création avec Même les araignées dansent, un solo qu’elle interprète. Comment transposer sur scène ce lien indicible qui unit deux âmes et lie deux destins, comme peut l’être la relation entre une mère et sa fille ? Anne Lopez plonge dans ses souvenirs d’enfance, dans la maison que sa famille habitait. Une maison remplie d’araignées, petits insectes porteurs d’espoir… dont les toiles sont le signe d’une maison saine pour sa maman.

La métaphore de l’araignée s’est imposée pour évoquer son enfance, plonger dans ses souvenirs et parler de sa maman disparue. Discrètes, immobiles, silencieuses, les araignées investissent les lieux où elles se sentent bien, défient la gravité et ressentent parfaitement les vibrations du monde. Même s’il ne sera pas question de se transformer ou de mimer les arachnides, la chorégraphe va tenter d’en interpréter quelques aspects, lui permettant d’amener à son écriture chorégraphique « quelque chose de nouveau ».
« En tirant ce fil c’est surtout de ma mère dont il s’agit pour ce projet. Le temps du deuil révolu, il ne me reste que le meilleur de la femme incroyable qu’elle était. C’est, par ma danse et par mes mots, que je souhaite en faire le récit. »